Témoignage de François GRELET - Stage 3A
Pourquoi avoir choisi de faire ton stage 3A au Japon ?
A la suite de ma prépa, j’ai choisi SIGMA Clermont car l’école offre une grande possibilité de mobilité internationale. Mon objectif était d’avoir une expérience européenne, américaine et asiatique dans le secteur automobile. Suite à mon Année SIGMA + effectuée en Angleterre et aux USA, j’ai donc recherché un stage de 3e année au Japon. Avec ses constructeurs automobiles tels que Toyota, Nissan, Mitsubishi, Isuzu... le Japon est une référence mondiale en matière d’ingénierie et de qualité dans le secteur automobile. Au niveau personnel, le Japon a toujours attisé ma curiosité. Il est incroyable de voir que cette île, qui a fait face aux pires catastrophes durant ce dernier siècle, se trouve pays parmi les plus grosses puissances mondiales. La culture japonaise arrive aujourd’hui à joindre la modernité aux traditions anciennes, cela la rend unique.
Quelles sont tes missions chez Fuso ?
Mon stage s’effectue au sein du groupe Daimler Truck Asia, chez Mitsubishi Fuso Truck and Bus. J’ai intégré l’équipe Quality Engineering du département R&D. Ma mission est de contrôler la qualité des futurs véhicules durant leurs phases de développement. Cela passe à travers une communication étroite entre les ingénieurs du design et les équipes de testing. Durant les phases de test des prototypes, nous sommes en charges de suivre les défauts rencontrés et des actions correctives à mettre en place. Je supporte donc l’équipe dans le suivi de ces défauts, ainsi que dans la mise à jour régulière des indicateurs de performance et d’avancement des projets. Je travaille aussi pour l’Innovation Management, une nouvelle division apparue cette année. Je participe au suivi de nouveaux concepts, de leur amélioration et de leur implémentation au sein de la R&D.
Quelles ont été tes impressions à ton arrivée dans le pays ?
J’ai trouvé le dépaysement encore plus important que lors de mes stages en Angleterre et aux USA. Arriver dans un pays dont on ne parle pas la langue est un gros changement. Comme pour de nombreux stages à l’étranger, il y a toujours une période d’adaptation où l’on doit réapprendre les bases : faire les courses, prendre les transports, comment se comporter… Puis, je suis rapidement devenu accro à ce nouveau mode de vie.
Des conseils pour ceux qui aimeraient venir en Japon ?
Le système éducatif reste assez traditionnel, les entreprises japonaises n’offrent donc pas énormément de stages. Mon conseil principal serait de viser des entreprises européennes ou américaines ayant des antennes au Japon. Elles sont très nombreuses et concernent tous les secteurs. Et même si parler japonais représente un gros avantage, ce n’est en rien obligatoire. La majorité des entreprises demandent un bon niveau d’anglais.