Témoignage Année SIGMA+ Internationale : Bruno

Bruno Garbaccio a passé 1 an à l'étranger, en Ecosse et au Mexique, dans le cadre de l'Année+ Internationale. Voici son témoignage.
Ruines_Tulum.JPG

Dans quels pays et organismes d’accueil vous êtes-vous rendus?

-Strathclyde University, Glasgow, Royaume Uni

-DAES, Cancun, Mexique

Pourquoi avoir décidé de partir en AI, et pourquoi ces destinations ? Celles-ci correspondent-elles à vos vœux de départ ?

Je voyais l’AI comme une opportunité de voyager en effectuant des stages en lien avec ma formation. Je voulais une destination anglophone et hispanophone pour améliorer les deux langues ; néanmoins, ayant déjà réalisé un stage de 2eme année en Espagne, j’ai préféré partir au Mexique. C’était également l’occasion de passer 6 mois en dehors de l’Europe et de découvrir une autre culture. Le choix de Glasgow s’est défini en priorité par l’offre de stage à l’université de Strathclyde mais aussi par les innombrables possibilités musicales de la ville et toutes les scènes à disposition. Ces deux destinations correspondent à mon choix de départ.

Clanadonia_in Buchanan-Street.jpg

Quelles difficultés avez-vous rencontrées au début de vos stages? Les avez-vous surmontées facilement ?

J’ai eu quelques soucis en ce qui concerne l’accent de Glasgow à mon arrivée. J’avais un bon niveau d’anglais mais je n’étais pas habitué à un accent aussi fort, il m’a fallu quelques semaines pour me familiariser.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples de différences culturelles entre vos pays d’accueil et la France qui vous ont marqué(e) ?

Ce qui m’a marqué à Glasgow est la présence de la musique dans la ville, que ce soit dans les rues, dans les bars ou dans les innombrables salles de concerts. Des musiciens jouent partout, tout le temps et en tant que musicien amateur, je dois avouer que j’en ai énormément profité.

Pour le Mexique, c’est plus la capacité de « lâcher prise » qui m’a marqué. Les règles et normes sont assez différentes de celles en Europe Occidentale et dans certaines situations les gens font les choses à leur façon sans réelle démarche préétablie, puisque de toute façon cette démarche n’existe pas.

Highlands.JPG

Quel est votre sentiment général sur cette expérience? La recommanderiez-vous à d’autres étudiants ?

Je pense que j’ai été chanceux pendant mon AI. En effet, j’ai pu faire des rencontres extraordinaires pendant mes deux stages et j’imagine que ce n’est pas toujours le cas. J’ai pris un énorme plaisir à parler avec de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles cultures. L’AI m’a également permis « d’oser » les choses. Je veux dire par là que le fait d’arriver dans un pays que l’on ne connait pas ne laisse pas énormément de choix : si l’on veut aller visiter ou connaitre des gens, la seule façon est de le faire soi- même. Cette année a sans aucun doute favorisé mon ouverture d’esprit et ma capacité d’adaptation, deux qualités nécessaires à mon sens au métier d’ingénieur. Je recommanderais cette expérience sans hésiter.